L’effet miroir est un merveilleux processus ! Il est puissant et extrêmement libérateur !
La découverte de l’intelligence émotionnelle a marqué un tournant dans ma vie, me permettant d’explorer de nouveaux horizons en moi !
Au cours de mon parcours dans le développement personnel, j’ai traversé diverses étapes, du contrôle à la gestion des émotions, en passant par l’hyperpositivisme. Certains chemins m’ont offert un soulagement superficiel et temporaire, tandis que d’autres n’ont fait qu’accentuer le refoulement émotionnel en moi.
Je précise que je suis hypersensible et ressens les émotions de façon très intense. Enfant, j’ai connu deux émotions : la tristesse et la joie. Dans mon environnement familial il était interdit d’exprimer ses états émotionnels et encore moins la colère.
Changer de prisme sur les émotions :
Après avoir explorer différentes méthodes de gestion émotionnelle, c’est grâce à ma formation en Kinésiologie que j’ai commencé à percevoir les dommages causés par le déni émotionnel.
Parallèlement j’ai découvert l’importance du travail sur l’ombre (Shadow Work) et l’apprentissage de la Voie du Tao qui met l’accent sur l’harmonisation et l’équilibre entre les opposés, représentés par les concepts du Yin et du Yang.
J’ai également observé de nombreux élèves ou individus que j’ai accompagnés se sentir mal à l’aise avec leurs émotions. Certains d’entre eux semblent même avoir perdu toute connexion avec leur monde émotionnel.
Progressivement, j’ai mis « à la poubelle » les notions de contrôle et de gestion des émotions, la dichotomie entre émotions négatives et positives, ainsi que l’hyperpositivisme.
Une émotion c’est quoi ?
Une émotion est un mouvement magnétique dans le corps. Elles sont générées par des molécules chimiques qui sont produites par certaines de nos glandes.
Une émotion ne se maitrise pas, elle s’écoute !
Les émotions peuvent être comparées à des drogues, car elles exercent une influence sur notre état mental et certaines, ressenties pendant des années, sont sollicitées par le corps lui-même.
Il n’y a pas d’émotions positives ou négatives. Ces mots, cette vision entrainent une séparation intérieure encore plus grande.
Les émotions sont soit agréables ou désagréables à ressentir.
Dans le registre agréable, nous sommes connecté à l’amour et dans le registre désagréable nous sommes connecté à la peur.
Notre vérité profonde
Elles sont l’expression de la vérité intérieure. Une émotion est toujours JUSTE et précise. Elle est un message, une guidance.
Les émotions désagréables nous disent : tu es dans une situation indésirable, rectifie !
Les émotions agréables portent le message : c’est bon pour toi ! Continue et apprends à répéter ce « résultat » !
L’intelligence émotionnelle
C’est précisément cela ! Elle se définit comme la capacité à accueillir, comprendre et utiliser les émotions pour rétablir l’harmonie lorsque quelque chose est désaligné.
Quand nous ressentons une émotion désagréable : nous nous éloignons de nous même. Quand nous ressentons une émotion agréable nous nous en rapprochons.
Le déficit en intelligence émotionnelle réside dans l’identification aux émotions. Nous nous fusionnons avec l’émotion lorsque nous disons : « Je suis en colère ! ». Par conséquent, elle nous enferme dans sa sphère. Nous devenons sa demeure.
L’intelligence émotionnelle consiste à exprimer : « Je ressens de la colère dans mon corps. » Cela permet une dissociation saine entre l’émotion et nous même, favorisant ainsi une compréhension et une écoute plus efficaces.
Les types d’émotions différentes :
Il y a quatre émotions fondamentales : l’amour, la colère, la peur et la tristesse. Les autres sont généralement considérées comme des sentiments, qui sont des nuances d’émotions influencées par l’esprit.`
Les émotions en écho :
Les émotions naissent d’une réalité présente tout autant que d’un souvenir ou d’une réminiscence d’une situation antérieure semblable. Elles nous renvoient aux traumatismes passés. La circonstance qui ravive ces émotions en sommeil est symbolique, en apparence « anodine ». Par le biais de l’intelligence émotionnelle, en prêtant attention aux signaux corporels, nous pouvons discerner si l’émotion émane d’une situation réelle et actuelle ou d’un traumatisme antérieur.
Les 3 réponses possible :
Face à des émotions désagréables, porteuses d’enseignements précieux, nous avons le choix entre trois réactions. Lorsque nous ressentons une émotion désagréable, nous pouvons choisir de l’accepter si nous réalisons que nous ne pouvons pas la changer, du moins à court terme. Nous pouvons également chercher à l’améliorer en prenant des mesures concrètes, même minimes, pouvant avoir un impact immédiat, comme simplement modifier notre perspective sur la situation. Enfin, la troisième réponse consiste à nous retirer de la situation, à la quitter.
Cette idée reçue suppose que montrer ses émotions est une faiblesse. L’expression émotionnelle renforce les relations les rendant plus authentiques.
Certaines personnes pensent qu’en refoulant ou ignorant leurs émotions, celles-ci finiront par disparaître. La suppression des émotions peut entraîner des problèmes de santé mentale et des difficultés relationnelles.
Il est courant de penser que l’intelligence émotionnelle implique d’être constamment positif. Cela est la capacité à reconnaître et à accueillir toutes les émotions, tant les agréables (facile !) que les moins agréables (moins facile !).
Cette idée suggère que l’intelligence émotionnelle est une qualité et que l’on ne peut rien faire pour la développer ou l’améliorer. Elle est développée par la pratique, la réflexion et l’apprentissage.
Certaines personnes pensent que montrer sa colère est contre-productif. Exprimer la colère de manière constructive est nécessaire pour résoudre des conflits et établir des limites.
Cette croyance suppose que les émotions sont toujours irrationnelles et doivent être exclues du processus décisionnel. Les émotions fournissent des informations importantes et guident lors de choix judicieux.
Certains personnes pensent que montrer des larmes est un signe de faiblesse émotionnelle. Pleurer est une manière saine de libérer des émotions et de faire face à des situations difficiles.
Il est important de remettre en question ces idées reçues pour avoir une compréhension plus claire de l’intelligence émotionnelle et favoriser un bien-être plus global et équilibré.
Je invite à regarder d’abord la vidéo afin de vous familiariser avec ma voix, mes indications posturales et les différentes postures.
Je vous suggère une pratique douce qui va aider à sécuriser votre corps et à favoriser sa libération.
Les mouvements doivent être réalisés pendant une minute, suivis d’une posture immobile de 30 secondes.
Vous êtes libre de rester en Savasana aussi longtemps que vous le désirez.
Assurez-vous d’avoir des couvertures et des coussins à portée de main, et n’oubliez pas de vous couvrir pour plus de confort.
Cette pratique est recommandée chaque fois que votre corps est stressé, tendu, ou en manque de sommeil, ainsi que lorsque vous ressentez une accumulation d’émotions.
Je vous partage ici quelques émotions et leurs messages.
Les émotions se présentent dans une multitude infinie de nuances. On compte environ une centaine d’émotions désagréables et une quarantaine d’émotions agréables.
C’est pourquoi il est essentiel de développer notre capacité à les observer subtilement afin de les accueillir telles qu’elles se manifestent et de décrypter leur propre message.
Emotions désagréables
L’abandon : cette émotion prend racine dans l’enfance et fait écho à une peur enfantine : je suis en train de perdre « maman=amour » ou « papa=sécurité ». Cette peur est m’amène au plus bas de l’échelle symbolique et je suis en danger de mort.
L’agacement : je suis en train de me faire envahir physiquement ou symboliquement.
L’anxiété : j’ai l’appréhension de quelque chose d’indéterminé et je me sens mal à l’aise.
Le chagrin : je suis dans une situation indésirable et les 3 solutions sont fermées. Si je me plains c’est en relation avec “maman-amour”. Si je pleure, j’évacue le stress.
La contrariété : j’ai la sensation d’une force extérieure m’éloigne de mon objectif ou est en opposition avec.
La culpabilité : je mets à mal l’une de mes valeurs fondamentales et la sensation de commettre l’irréparable.
La déception : j’attendais mieux.
La dévalorisation : je me compare, je me juge inférieure à….
L’enfermement : je me sens prisonnière d’une situation et je ne trouve pas la clé pour en sortir.
La frustration : j’avais droit à plus. Contrairement à la déception je sais à combien j’avais droit.
La honte : mon intimité la plus profonde a été mise à nu et je juge qu’un être humain ne fait pas ça.
L’inquiétude : j’ai peur de l’avenir sans aucun motif avéré.
La jalousie : j’ai peur de ne pas être à la hauteur de l’autre. J’ai peur que l’autre préfère quelqu’un d’autre. J’ai une piètre estime de moi.
La lassitude : je suis dans une situation indésirable et j’ai choisi d’accepter par défaut. Néamoins mon corps me demande de quitter car j’ai déjà essayé d’améliorer.
La nostalgie : je ressens ce qui a été et j’aimerais que cela revienne.
La possessivité : je considère que l’autre m’appartient et qu’il doit se conformer à ma volonté. Je prends le pouvoir sur l’autre car j’ai peur qu’i ne veuille pas de moi si je le laisse libre.
Le regret : je veux refaire le film et changer la fin car je n’accepte pas ce qui est arrivé.
La timidité : je suis incapable de gérer la pression de la situation.
Emotions agréables :
L’admiration : j’ai trouvé un modèle inspirant, je dois le suivre.
Le contentement : j’avance vers mon objectif.
La légèreté : je me suis libérée du poids de mes propres mensonges.
Le soulagement : je sors d’une situation indésirable.
En cas de choc émotionnel, l’Etoile de Bethléem (Star of Bethlehem), connue sous l’appellation de Dame d’Onze heures, apporte la paix , la tranquillité et le réconfort
Les fleurs de Bach sont simples d’utilisation et se prennent par voie orale 4 fois par jour. Deux gouttes dans un demi-verre d’eau ou deux gouttes directement dans la bouche de préférence le matin à jeun, entre les repas la journée et le soir juste avant d’aller se coucher.
Il n’y a pas de durée définie pour prendre les Fleurs de Bach. Pour les émotions les plus persistantes, il est conseillé de les prendre pendant 3 semaines. Pour les émotions ponctuelles, c’est à chacune de faire le bilan de son équilibre émotionnel.
Love, Sté
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